0095 repas écologique Banalisation du sida l'album commence par le même numéro

Mon ami gynéco m'invite à un repas écologique (???!!)

Tu vas être étonné, avec lui l'étonnement est une routine. On arrive dans une grande villa entourée d'un immense jardin.

C'est une certaine Sarah qui nous ouvre la porte.

Déjà un avant-goût d'étonnement : tout en cuir très moulant, depuis la poitrine, une mini-jupe dans la même matière et bottes montant à

10 cm

en dessous du genou.

J'y imaginais qu'elle allait lever sa jupe et nous montrer ce qu'il y avait en dessous.

Il faut dire que ce n'est pas le prêtre des loubards mais bien le gynéco des putes, il se fait d'ailleurs payer en « nature ».

D'autres convives sont arrivés, hommes seuls, femmes seules, couples.

Je me dis c'est pour une partouze. On discute dans des confortables sofas avec un bon whisky. Je m'attendais au début de l'échangisme.

Mais non, elle dit le repas est prêt.

Elle ouvre la porte : spectacle.

C'étaient des femmes allongées sur des tables, toutes nues et recouvertes de nourriture des seins jusqu'au pubis, même certaines avec un concombre ou une carotte dans le vagin !

Après le repas, si quelqu'un veut faire un tour en poney le jardin est à vous. Je ne monte personnellement pas à cheval mais j'ai été voir les poneys.

Ce n'était pas des poneys mais bien des poneys-girls. J'en ai enfourché plusieurs et même été en calèche ! (voir photos).

P.B.

Le sida se banalise

En 2009, 1.135 diagnostics d’infection par le VIH ont été posés. Un record

BRUXELLES

Onusida a beau annoncer que l’épidémie du sida recule lentement sur la surface du globe, dans notre pays les chiffres de diagnostics n’ont jamais été aussi élevés.

Un rapport centré sur

la Belgique

déclare que 1.135 cas de VIH (virus d’immunodéficience humaine) et 111 de sida ont été diagnostiqués en 2009. “Ces chiffres subissent une tendance à la hausse. En 2008, 1.079 cas de VIH avaient été détectés”, annonce Vladimir Martens, directeur de l’observatoire socio-épidémiologique du sida et des sexualités des facultés universitaires Saint-Louis.

Quelles sont les causes de cette croissance ? “L’arrivée des trithérapies a eu un impact très positif sur les conditions de vie des patients séropositifs. Même si le sida ne se guérit pas, il se soigne, ce qui a eu tendance à dédramatiser la maladie”, explique Thierry Martin, responsable de

la Plate-forme Prévention

Sida.

En d’autres termes, l’avancée médicale donnerait l’impression d’une maladie plus inoffensive.

À cette perception s’ajoute la lassitude. “Le sida va avoir 30 ans et on constate une érosion des comportements préventifs”, ajoute Thierry Martin.

Un facteur de génération semble également jouer. “Les jeunes sont aujourd’hui moins conscients du danger”, remarque le responsable de

la Plate-forme Prévention

Sida. Mais s’il y a des impressions qui ne s’apaisent pas, ce sont les préjugés liés à cette maladie. “Avoir le sida aujourd’hui reste discriminant et provoque le rejet de la personne contaminée.”

La population homosexuelle reste la plus touchée par ce fléau car 46 % des infections diagnostiquées en 2009 touchent des personnes homo- voire bisexuelles. Un constat préoccupant, selon Vladimir Martens. “Cette population étant plus petite, la moindre prise de risque expose les partenaires de relations sexuelles à plus de dangers de contagion.”

Une personne séropositive sur trois ignore encore son statut. L’accès au dépistage reste donc une priorité au sein de la prévention. Mais le mot d’ordre principal reste le même : le préservatif est l’unique arme pour prévenir le sida.

F. L.

Selon un responsable, «les jeunes sont aujourd’hui moins conscients du danger”.

Source : www.dhnet.be/

Croissance en chiffres de 2009

BRUXELLES

Chaque jour en moyenne, trois infections VIH sont diagnostiquées. Et ces chiffres globaux ne cessent d’augmenter de manière inquiétante. En 2009, 1.135 cas de VIH ont été détectés, soit 60 personnes supplémentaires par rapport à 2008. Au fil des années, les populations sont différemment touchées. En 2002, 67 % des infections étaient liées à des contacts hétérosexuels. Aujourd’hui, ces chiffres sont descendus à 50 %. À l’opposé, le nombre d’infections diagnostiquées chez les homo/bisexuels masculins est en nette augmentation. En 2002, 23 % des infections passaient par relations homosexuelles. En 2009, ce mode de transmission était responsable de 46 % des infections. La note positive : les diagnostics à un stade très tardif sont globalement en diminution, ce qui permet une prise en charge thérapeutique plus rapide.

F. L.